maria1961
Tudor Arghezi - écrivain roumain
Le 14/07/2010
Tudor Arghezi (né le 21 Mai 1880, Bucarest - Juillet 14, 1967) était un écrivain roumain connu pour sa contribution au développement de la poésie roumaine en vertu de l'influence du Baudelaire. Tudor Arghezi commencé en 1896, la publication de la poésie dans la revue orthodoxe League, dirigée par Alexander Macedonski sous le pseudonyme de John Théo. Pour son travail exceptionnel dans la littérature est la première fois en 1936, à égalité avec George Bacovia, et de nouveau en 1946, le Prix National de Poésie. En 1955, il a été élu membre de l'Académie roumaine, est accordée dans de nombreux titres et récompenses, en 1965, a reçu le Prix international de Johann Gottfried von Herder, anniversaires est célébrée lors de la 80 et respectivement 85 ans en tant que poète national.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tudor Arghezi publie, en octobre 1943, un pamphlet intitulé Baronul (« Le Baron »), où, s'en prenant sous un mode voilé au baron Von Killinger, agent diplomatique de Hitler à Bucarest, il dénonce les exactions des troupes allemandes. Le maréchal Antonescu le sauve du pire en le faisant interner dans une prison roumaine à Tîrgu-Jiu, où il reste quelques mois.
Après la guerre, Arghezi jouit pour un temps d'une certaine notoriété : les Éditions d'État publient en 1946 un choix de ses poèmes et une anthologie de ses « Billets de perroquet ». En 1946, la seule pièce de théâtre qu'il ait écrite, Seringa (« La Seringue »), est jouée au Théâtre national.
On a dit que Tudor Arghezi était un Baudelaire roumain.
ABONDANCE
Il est le seul à mener vers l'Ether
Le sillon creusé au pays, dès le foyer.
A les voir s'arc-bouter aux cornes du fer,
Il semble coulé en bronze, les bœufs en rocher.
Le blé, le maïs, le seigle, l'orge, le millet
Aucune graine ne court le risque de se détruire.
La lame de la charrue, quand retournée,
S'attarde un peu sous le soleil pour roussir.
Agile, l'acier arrache en profondeur
La glèbe, travaillée avec acharnement
Et zèle, jusqu'à ce que, avec bonheur,
La lune dépose sur terre ses radieux fragments.
Depuis le noir peuplier, contre la voûte appuyée,
La nuit en rase campagne se défait doucement,
A n'en plus finir, comme d'une quenouillée
Entièrement ornée de scintillements.
Il règne un silence de commencement du monde,
Toi, ne t'avise pas de tourner la tête,
Car Dieu marche à tes côtés et mène la ronde.
Projetée, son ombre sépare les (deux) bêtes.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Tudor Arghezi publie, en octobre 1943, un pamphlet intitulé Baronul (« Le Baron »), où, s'en prenant sous un mode voilé au baron Von Killinger, agent diplomatique de Hitler à Bucarest, il dénonce les exactions des troupes allemandes. Le maréchal Antonescu le sauve du pire en le faisant interner dans une prison roumaine à Tîrgu-Jiu, où il reste quelques mois.
Après la guerre, Arghezi jouit pour un temps d'une certaine notoriété : les Éditions d'État publient en 1946 un choix de ses poèmes et une anthologie de ses « Billets de perroquet ». En 1946, la seule pièce de théâtre qu'il ait écrite, Seringa (« La Seringue »), est jouée au Théâtre national.
On a dit que Tudor Arghezi était un Baudelaire roumain.
ABONDANCE
Il est le seul à mener vers l'Ether
Le sillon creusé au pays, dès le foyer.
A les voir s'arc-bouter aux cornes du fer,
Il semble coulé en bronze, les bœufs en rocher.
Le blé, le maïs, le seigle, l'orge, le millet
Aucune graine ne court le risque de se détruire.
La lame de la charrue, quand retournée,
S'attarde un peu sous le soleil pour roussir.
Agile, l'acier arrache en profondeur
La glèbe, travaillée avec acharnement
Et zèle, jusqu'à ce que, avec bonheur,
La lune dépose sur terre ses radieux fragments.
Depuis le noir peuplier, contre la voûte appuyée,
La nuit en rase campagne se défait doucement,
A n'en plus finir, comme d'une quenouillée
Entièrement ornée de scintillements.
Il règne un silence de commencement du monde,
Toi, ne t'avise pas de tourner la tête,
Car Dieu marche à tes côtés et mène la ronde.
Projetée, son ombre sépare les (deux) bêtes.
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Merci MARIA de penser à notre belle france.